mardi 8 avril 2014

les déboires d'une Art-thérapeute fraîchement diplômée



Non, je n'ai rien abandonné! L'été 2013 a été consacré à la rédaction de mon mémoire, puis après ma soutenance en octobre 2013, j'ai obtenu mon diplôme d'Art-thérapeute de la Faculté de Médecine de Grenoble. Pour fêter cela, je me suis ensuite permise une petite pause pour l'île de la Réunion et Mayotte!



Illustration de Sergio Toppi

 Dès mon retour en novembre, j'ai bien entendu mis en place tout un arsenal de plaquettes, ciblant dans un premier temps, la gériatrie et la psychiatrie, ce qui me semblait plus logique au vue de mes expériences de stage. Ces plaquettes étaient éditées comme des dossiers, elles donnaient une définition précise de l'Art-thérapie, une méthodologie et présentaient les atouts de ce travail auprès des institutions ciblées. Le tout bien sûr, accompagné d'une lettre et d'un CV personnalisés.
Soucieuse de travailler avec divers publics, j'ai ensuite constitué des dossiers concernant un public d'enfants et plus particulièrement en MECS (Maison d'enfants à caractère social), des établissements qui ont pris le rôle anciennement dévolu aux orphelinats.

Au bout d'une semaine, j'ai pris contact avec les différentes institutions, dans le but de les relancer et d'obtenir des rendez-vous et c'est ici que j'ai commencé à souffrir !
Je n'ai reçu que des réponses négatives mais je n'ai surtout pu rentrer en contact avec les cadres soignants ou dirigeants. J'ai tenté le déplacement "sur place", mais ils n'ont pas donné de grands résultats.

 Résultats des courses, je travaille pour l'instant pour une maison de retraite, en unité fermée pour sept personnes et tenez vous bien, à raison d'une heure par mois !
L' EHPAD pour laquelle je travaillais durant mes études et dans lequel j'ai effectué mon second stage n'a pas renouvelé sa demande, pour faute de budget(façon polie de me dire que seule les interventions de groupe étaient économiquement plus rentables).

Voilà ou nous en sommes, car je ne vous cache pas que nous sommes nombreuses dans ce cas.
Pourtant des postes intéressants se créent, mais pas encore dans notre région, du moins pas à ma connaissance.

Le côté positif étant que ma disponibilité m'a permis de renouer avec ma pratique artistique que j'avais mise de côté durant ces deux années.
Pour rester sur une note positive, je tâche de m'adapter, c'est à mon sens la première qualité de l'art-thérapeute.

A bientôt, je l'espère pour des news plus "pepsi" !